La fertilité féminine diminue naturellement avec l’âge. Elle est optimale jusqu’à environ 30 ans, puis commence à baisser progressivement. À partir de 35 ans, la réserve ovarienne et la qualité des ovocytes chutent plus rapidement, rendant la conception plus difficile et augmentant le risque d’anomalies chromosomiques. La congélation d'ovocytes permet de préserver des ovocytes de qualité et en quantité suffisante pour une utilisation future dans le cadre d'une FIV.

L’AMH (hormone anti-Müllérienne) est une hormone produite par les ovaires qui reflète la quantité d’ovocytes disponibles (la réserve ovarienne) d’une femme. Son dosage se fait par prise de sang, à n’importe quel moment du cycle, et permet d’évaluer la capacité ovarienne à répondre à une stimulation en vue d’une congélation d’ovocytes ou d’un traitement de fertilité.

On parle d’AMH faible lorsque le taux sanguin est inférieur à la moyenne de ce taux pour l’âge de la femme. En général : < 1 ng/mL: réserve ovarienne faible, 1 à 3 ng/mL: réserve normale, > 3 ng/mL: réserve élevée. Un taux faible ne signifie pas de plus grandes difficulté à accéder à une grossesse spontanée, mais il peut influencer le choix et le protocole de stimulation pour la congélation d’ovocytes ou la fécondation in vitro.

Un follicule est un agrégat de cellules sphérique dans les ovaires, contenant l'ovocyte qui est libéré pendant l'ovulation.

Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est un trouble hormonal fréquent chez les femmes en âge de procréer. Il se caractérise par : -Des cycles menstruels irréguliers ou absents, -Des ovaires présentant de nombreux petits follicules à l’échographie, -Parfois des signes d’excès d’androgènes (acné, pilosité, cheveux fins). Le SOPK peut compliquer la fertilité, mais la congélation d’ovocytes reste possible et parfois même avantageuse, car la réserve ovarienne est souvent préservée.

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique où du tissu semblable à la muqueuse de l’utérus se développe en dehors de l’utérus, le plus souvent sur les ovaires, les trompes ou le péritoine. Elle peut provoquer douleurs pelviennes, règles très abondantes ou irrégulières, et parfois des difficultés à concevoir. La prise en charge dépend de la gravité et des symptômes, et la congélation d’ovocytes peut être recommandée pour préserver la fertilité.