La congélation d’ovocytes — aussi appelée préservation de fertilité — fait de plus en plus parler d’elle. Depuis l’évolution de la loi bioéthique en 2021, cette option est désormais accessible à toutes les femmes, même sans indication médicale. Un vrai tournant pour la liberté reproductive.
Entre les informations éparpillées, les témoignages contradictoires, les délais médicaux et l’urgence ressentie, il est facile de rapidement se sentir submergée.
C’est pourquoi, avec notre partenaire WoMA, qui accompagne les femmes à chaque étape de ce parcours, on vous explique tout de façon claire et concrète.
Chaque femme naît avec un stock d’ovocytes limité (environ 1 à 2 millions). Tous les mois, nos ovaires produisent une armée d’ovocytes, mais seul un arrive à maturité : celui de l’ovulation.
La quantité d’ovocytes ainsi que leur qualité diminue donc avec le temps. Or, la fertilité est directement liée à ces deux paramètres.
La congélation d’ovocytes permet de préserver le potentiel de fertilité en mettant de côté des ovocytes “plus jeunes”, qui pourront être utilisés plus tard, si besoin. Ce n’est pas une garantie de grossesse, mais c’est une chance en plus.
“J’ai choisi de congeler mes ovocytes car j’aimerai bien avoir des enfants avec un homme que j’aime ; entre-temps, je préfère avoir l’esprit tranquille“
“C’est rassurant, ça enlève une petite pression. C’est ma gynéco qui m’a convaincue de le faire. Elle m’a dit : « vaut mieux cela que finir avec le mauvais gars »“
La technique utilisée aujourd’hui s’appelle la vitrification. Elle consiste à congeler les ovocytes à très basse température (–196°C). Cette méthode est beaucoup plus efficace que les anciennes techniques de congélation.
Concrètement, cela suit les mêmes étapes qu’un début de FIV :
Le protocole médical de la congélation d’ovocytes se déroule en 6 étapes distinctes, l’étape 2 et 3 se produisant en parallèle:
Lors de la stimulation ovarienne, les injections d’hormones peuvent faire ressentir à certaines femmes une gêne pelvienne temporaire, des ballonnements, de la fatigue, des sautes d’humeur.
Rarement (moins de 1% des cas), les femmes peuvent souffrir du syndrome d’hyperstimulation ovarienne.
Concernant la ponction, comme pour toute intervention, il existe un risque associé au type d’anesthésie choisie.
Par ailleurs, après l’intervention, certaines femmes peuvent ressentir de légères crampes ou une pression pelvienne, qu’elles peuvent traiter à l’aide d’analgésiques.
“La ponction était très rapide – j’étais réveillée au bout de 15 min et je n’ai personnellement rien senti après la ponction”
Grâce à la loi bioéthique d’août 2021, la congélation d’ovocytes est désormais autorisée pour toutes les femmes, sans justification médicale, et elle est prise en charge. C’est une situation unique en Europe qui inscrit la congélation d’ovocytes comme un droit pour les femmes au même titre que la contraception ou le droit à l’IVG.
En pratique, il faut se tourner vers le CECOS (Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme) de votre région. Mais attention : les délais d’attente peuvent aller jusqu’à 3 ans, selon une étude récente menée par WoMA.
Oui. L’Espagne, par exemple, permet la congélation d’ovocytes sans délai d’attente.
WoMA propose une solution hybride :
Le tout avec un remboursement à hauteur de 1 970 € pour la ponction et la vitrification ainsi qu’une prise en charge quasi-totale des médicaments et des examens de suivi réalisés en France (valable uniquement pour les femmes entre 29 et 37 ans).
La congélation d’ovocytes est une opportunité de garder la main sur son avenir reproductif.
Chez WoMA, on milite pour que chaque femme ait le droit de choisir, au bon moment et en toute conscience.
Article rédigé par WoMA pour Kiffe ton cycle.
Envie d'aller plus loin sur le sujet? 3 choses que vous pouvez faire:
- Télécharger notre Guide sur la congélation d’ovocytes
- Réaliser un bilan hormonal en prenant RDV avec une sage femme WoMA
- Parler à une conseillère WoMA en prenant un 1er RDV gratuit