De plus en plus de femmes envisagent de préserver leur fertilité en congelant leurs ovocytes. C’est une décision intime, souvent guidée par le désir de concilier vie professionnelle, parcours amoureux et projet de maternité. Mais à quel âge faut-il passer à l’action ? Y a-t-il un “bon moment” pour congeler ses ovocytes ? Chez WoMA, nous avons interrogé des experts en fertilité pour vous aider à y voir plus clair.
La qualité et la quantité des ovocytes diminuent naturellement avec le temps. Selon les spécialistes, une femme naît avec environ 1 à 2 millions d’ovocytes. À 30 ans, il en reste environ 100 000 ; à 35 ans, ce chiffre chute fortement, tout comme les chances de fécondation naturelle.
« À partir de 35 ans, la baisse de la fertilité s’accélère. Les ovocytes peuvent encore être congelés, mais la qualité est souvent moins bonne », explique le Dr Morales, gynécologue spécialisée en reproduction assistée.
La plupart des études médicales s’accordent à dire que le meilleur moment pour congeler ses ovocytes se situe entre 30 et 35 ans. À cet âge, les ovocytes sont généralement de bonne qualité, et les chances de grossesse future via FIV sont plus élevées.
« C’est à ce moment-là que les femmes ont souvent une bonne réserve ovarienne, tout en ayant une vision plus claire de leurs projets de vie », souligne le Dr Bernard, endocrinologue de la reproduction
Si vous avez plus de 35 ans et que vous n’êtes pas encore prête à avoir un enfant, il n’est pas trop tard, mais chaque mois compte. Les ovocytes vieillissent naturellement, et les taux de réussite après 38 ans commencent à baisser.
« On peut encore congeler jusqu’à 40 ans dans de bonnes conditions, mais il faut être réaliste : il faudra souvent plusieurs cycles pour obtenir un nombre suffisant d’ovocytes viables », précise le Dr Martín, biologiste de la reproduction.
Congeler ses ovocytes à 28 ou 29 ans ? C’est de plus en plus courant, notamment chez des femmes très investies dans leur carrière ou conscientes des défis de la maternité tardive. Ce choix préventif permet d’optimiser ses chances à long terme.
Chez WoMA, nous voyons émerger une nouvelle génération de femmes qui anticipent et souhaitent prendre le pouvoir sur leur fertilité avant que le stress de l’âge ne s’installe.